Token - Consulat de Lyon (2nd prévôté) 1743 front Token - Consulat de Lyon (2nd prévôté) 1743 back
Token - Consulat de Lyon (2nd prévôté) 1743 photo
© JM

Token - Consulat de Lyon 2nd prévôté

1743 year
Copper - 31 mm
Description
Location
France
King
Louis XV (1715-1774)
Type
Utility items › Counter tokens
Year
1743
Composition
Copper
Diameter
31 mm
Shape
Round
Orientation
Coin alignment ↑↓
Demonetized
Yes
Updated
2024-11-13
References
Numista
N#149057
Rarity index
97%

Reverse

Leurs armes.

Script: Latin

Lettering: MRS CHAPPE SECUNDO FAY VALFRAY BARBIER ECH D LYON 1743

Edge

Plain

Comment

LYONNAIS - CONSULAT DE LYON

La série des jetons consulaires de la ville de Lyon remonte à 1624, date à laquelle sont distribués pour la première fois à titre de présent d'honneur des jetons aux membres, officiers et personnages dont le Consulat avait à récompenser les mérites. Les premières distributions sont intermittentes et elles ne deviennent régulières qu'à partir de 1652 où semble être adoptée la règle de distribution de jetons d'argent à la fin des deux années de chaque prévôté. Témoignage honorifique plus qu'une rémunération, ces jetons étaient pour les consuls (appelés aussi échevins) un souvenir de leur charge et l'occasion de faire représenter leurs armoiries. Par contre, pour les personnages secondaires, les jetons servaient de gratification et ceux-ci préféraient souvent être réglés en espèces. Pour les grands personnages comme l'intendant ou les archevêques, les jetons étaient accumulés et enrichissaient l'argenterie familiale. Le nombre des bénéficiaires des bourses, fixé à neuf en 1652, ne cesse d'augmenter et de 900 jetons, les distributions atteignent 4.400 jetons en 1745. Les jetons de cuivre destinés aux employés du Consulat sont frappés en nombre incertain. La gravure de ces jetons est la plupart du temps l'œuvre du graveur de la Monnaie de Lyon, par exemple Clair I Jacquemin ou Aimé Jacquemin tandis que leur fabrication est confiée à la Monnaie des Médailles qui a le privilège exclusif de la frappe à partir de 1672. De nombreuses études portent sur la série des jetons consulaires, la plus récente et la mieux documentée est celle de Jean Tricou, Les jetons consulaires de Lyon, Paris, Bourgey, 1955.